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Comparatif : Assurance vie en France vs Assurance vie au Luxembourg

L’assurance-vie reste un pilier central de la gestion de patrimoine en France. Cette enveloppe fiscale est appréciée pour sa souplesse, sa fiscalité avantageuse et ses possibilités de transmission optimisée.

Elle accompagne aussi bien la constitution d’une épargne de long terme que la protection du conjoint ou des héritiers.

Mais lorsqu’on élargit la réflexion à des patrimoines plus conséquents ou à des investisseurs ayant des intérêts dans plusieurs pays, une alternative s’impose : l’assurance-vie luxembourgeoise.

Réputée pour sa protection juridique renforcée, sa grande flexibilité dans le choix des supports d’investissement et sa neutralité fiscale, elle séduit de plus en plus les patrimoines internationaux.

Découvrez les différences majeures entre une assurance-vie française et une assurance-vie luxembourgeoise.

Vous pourrez ainsi choisir la solution la plus adaptée à votre situation, vos objectifs patrimoniaux et vos impératifs fiscaux.

Les points clés à retenir :

  • L’assurance-vie luxembourgeoise offre une protection juridique renforcée grâce au Triangle de Sécurité, un atout clé pour les gros patrimoines.
  • L’assurance-vie française reste plus accessible, avec une fiscalité bien connue et adaptée aux résidents fiscaux français.
  • Le choix entre ces deux solutions dépend principalement de la localisation de votre patrimoine, de vos objectifs de transmission et de votre stratégie de diversification

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Tableau comparatif : Assurance vie en France vs Assurance vie au Luxembourg

Lorsque l’on s’interroge sur le choix entre une assurance-vie française et une assurance-vie luxembourgeoise, plusieurs critères doivent être analysés. Voici une comparaison détaillée des deux solutions :

Critères Assurance vie en France Assurance vie au Luxembourg
Sécurité des capitaux Garantie des dépôts limitée à 70 000 € par assuré et par compagnie (via le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes). En cas de faillite, protection partielle uniquement. Triangle de Sécurité imposant la séparation entre l’assureur, la banque dépositaire et le souscripteur. Les actifs sont placés sur un compte distinct, offrant une protection quasi-intégrale même en cas de faillite.
Plafond de garantie 70 000 € maximum Aucune limite de garantie grâce au mécanisme de ségrégation des actifs.
Statut du souscripteur Créancier ordinaire (rang inférieur en cas de liquidation de la compagnie) Créancier de premier rang, prioritaire pour récupérer ses capitaux.
En cas de faillite de l’assureur L’État, les salariés, puis les créanciers sont servis avant les assurés Le souscripteur récupère son capital avant tout autre créancier
Application de la Loi Sapin 2 Oui, la Loi Sapin 2 peut temporairement bloquer les rachats pour préserver la stabilité financière Non, les contrats luxembourgeois ne sont pas soumis à la Loi Sapin 2
Fiscalité des plus-values Fiscalité française (PFU de 30 %, avec abattement après 8 ans de 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour un couple) Neutralité fiscale : la fiscalité dépend uniquement de la résidence fiscale du souscripteur
Fiscalité en cas de succession Abattements selon l’âge du souscripteur et la date de souscription Même régime que le pays de résidence fiscale mais plus de flexibilité sur la clause bénéficiaire
Diversification des supports Fonds euros, UC, accès limité aux fonds non cotés Accès élargi aux fonds non cotés, y compris ceux réservés aux institutionnels
Accès au Private Equity Possible mais rare et complexe Intégration fluide via un Fonds d’Assurance Spécialisé (FAS)
Adaptabilité pour les expatriés Peu adaptée : fiscalité française maintenue Conçue pour la mobilité internationale
Flexibilité de gestion Gestion libre ou pilotée, peu de place pour des stratégies avancées Mandats sur mesure avec gérants privés, stratégies sophistiquées
Notation financière du pays AA- (Standard & Poor’s), dette publique à 110-120 % du PIB AAA (Standard & Poor’s), dette publique autour de 28 % du PIB

Pourquoi se tourner vers l’assurance-vie française ?

L’assurance-vie française reste une solution incontournable pour une majorité d’épargnants et d’investisseurs. Accessible dès quelques centaines d’euros, elle s’adapte à la constitution progressive d’un capital et à la gestion de patrimoines plus conséquents. Cette accessibilité la rend attractive pour les investisseurs souhaitant bénéficier d’un cadre fiscal avantageux sans mobiliser un capital initial important.

En matière de fiscalité, la réglementation française offre plusieurs avantages selon la date d’ouverture. Après huit ans de détention, les gains bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple. Les retraits sont soumis à un prélèvement forfaitaire unique de 30 %, combinant impôt sur le revenu et prélèvements sociaux. Cela permet aux épargnants de piloter sereinement la fiscalité de leurs retraits, un atout particulièrement apprécié par les investisseurs résidents fiscaux en France.

L’assurance-vie française joue aussi un rôle central dans la transmission de patrimoine. Avec un abattement successoral de 152 500 € par bénéficiaire avant 70 ans, elle permet d’organiser une transmission optimisée, que les bénéficiaires soient les enfants, le conjoint ou des tiers. La souplesse de la clause bénéficiaire autorise de nombreuses configurations, y compris la protection du conjoint survivant ou la mise en place de legs progressifs.

Côté sécurité, les contrats souscrits auprès d’assureurs français bénéficient de la surveillance de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). En cas de défaillance de la compagnie, le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes protège les capitaux jusqu’à 70 000 € par assuré et par compagnie. Ce niveau de protection reste limité mais il correspond aux attentes des épargnants recherchant avant tout une solution simple et lisible, parfaitement intégrée à leur environnement fiscal et patrimonial.

Pourquoi se tourner vers l’assurance-vie luxembourgeoise ?

L’assurance-vie luxembourgeoise s’adresse avant tout aux patrimoines importants. C’est une solution privilégiée par les investisseurs mobiles, les expatriés ou les familles avec des actifs dans plusieurs pays. Ce contrat offre plus de flexibilité dans la gestion, la fiscalité et la transmission.

Le premier atout, c’est l’ouverture sur des supports d’investissement beaucoup plus larges qu’en France. Au-delà des fonds euros et des unités de compte classiques, les contrats luxembourgeois donnent accès à des fonds non cotés, du private equity, des fonds de dette privée, ou encore des fonds immobiliers internationaux. Ce sont des supports habituellement réservés aux investisseurs institutionnels. Ils permettent de personnaliser chaque allocation en fonction des objectifs patrimoniaux.

Les frais de gestion sont aussi plus intéressants pour les gros patrimoines. Au Luxembourg, les assureurs appliquent souvent une dégressivité des frais : plus les encours sont élevés, plus les frais baissent.

La protection des capitaux est un autre point fort. Grâce au Triangle de Sécurité, les actifs du contrat sont conservés par une banque dépositaire indépendante. Si l’assureur rencontre des difficultés, les souscripteurs restent propriétaires directs de leurs actifs. Cette séparation stricte entre assureur, dépositaire et client offre une protection inégalée en Europe.

Sans oublier la neutralité fiscale luxembourgeoise qui apporte une vraie souplesse. La fiscalité appliquée dépend uniquement de la résidence fiscale du souscripteur, pas du Luxembourg. C’est un avantage décisif pour les investisseurs qui vivent à l’étranger ou qui anticipent un changement de résidence.

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La fiscalité dans le cadre de l’assurance-vie

L’assurance-vie bénéficie d’un cadre fiscal attractif tant qu’aucun retrait n’est effectué. Les plus-values générées sur les unités de compte restent exonérées d’impôt tant que les fonds restent investis. Ceci que le contrat soit souscrit en France ou au Luxembourg. Ce principe de capitalisation sans imposition immédiate est un atout pour les stratégies patrimoniales à long terme.

Il n’y a pas de différence sur les fonds en euros. En France, les intérêts du fonds en euros sont soumis chaque année aux prélèvements sociaux de 17,2 %, même sans retrait. C’est la même chose au Luxembourg.

La fiscalité lors des retraits

Lorsqu’il s’agit de fiscalité sur les retraits, la différence entre assurance-vie française et luxembourgeoise dépend surtout de la résidence fiscale du souscripteur. Pour un résident fiscal français, qu’il ait souscrit son contrat en France ou au Luxembourg, le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % ou l’imposition au barème à laquelle s’ajoutent les prélèvements sociaux s’applique. Ceci après abattement de 4 600 € (personne seule) ou 9 200 € (pour un couple) si le contrat a plus de 8 ans.

C’est en cas de mobilité internationale que le contrat luxembourgeois prend tout son sens. En cas d’expatriation vers un pays fiscalement avantageux, la fiscalité des retraits s’adapte aux règles locales.

Exemple : un investisseur résidant en France retire 100 000 € avec 40 000 € de gains. Il paie 30 % sur la part taxable. En devenant résident portugais, cette même opération pourrait être exonérée, selon le régime fiscal applicable. Anticiper ces opportunités permet d’optimiser chaque étape de la vie patrimoniale.

La fiscalité lors de la succession

Que l’assurance-vie soit souscrite en France ou au Luxembourg, la fiscalité successorale suit les mêmes règles pour un résident fiscal français. Chaque bénéficiaire profite d’abattements selon la date de versement et l’âge au moment du versement du souscripteur. C’est un avantage particulièrement attractif comparé à la fiscalité applicable à d’autres types d’actifs. Au-delà de ces abattements, les capitaux transmis sont taxés à 20 %, puis 31,25 % pour la part dépassant 852 500 € par bénéficiaire.

L’assurance-vie luxembourgeoise offre cependant plus de souplesse pour les familles internationales. Si les bénéficiaires sont non-résidents fiscaux français, la fiscalité applicable pourra dépendre de leur pays de résidence, dans certains cas plus avantageux. Cette flexibilité internationale permet aux familles avec des enfants expatriés ou vivant à l’étranger d’anticiper une transmission optimisée.

Bien anticiper cette dimension successorale permet d’adapter les clauses bénéficiaires, en tenant compte de la résidence et de la fiscalité future de chaque héritier.

L’exonération liée à l’IFI

En matière d’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), l’assurance-vie française et l’assurance-vie luxembourgeoise obéissent aux mêmes règles : tant que les sommes investies sont placées sur des supports financiers (actions, obligations, fonds diversifiés), elles sont exonérées d’IFI. En revanche, les investissements directement exposés à l’immobilier (SCPI, OPCI ou fonds immobiliers) entrent dans l’assiette taxable de l’IFI, quelle que soit la localisation du contrat.

L’assurance-vie luxembourgeoise apporte toutefois un levier supplémentaire pour les investisseurs détenant des actifs immobiliers dans plusieurs pays. En combinant des supports non cotés diversifiés (private equity, dette privée, infrastructure) et des actifs financiers classiques, les investisseurs peuvent réduire l’exposition à l’immobilier taxable tout en conservant une allocation diversifiée.

Anticiper l’impact IFI dans sa stratégie globale permet de piloter intelligemment la part d’immobilier détenue directement et celle placée via des enveloppes patrimoniales optimisées, comme l’assurance-vie luxembourgeoise.

Assurance-vie en France vs Assurance-vie au Luxembourg : L’avis Openstone

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Grâce à son univers d’investissement élargi, vous accédez à des fonds de private equity immobilier, de dette privée ou encore à des fonds diversifiés européens, souvent inaccessibles via une assurance-vie française classique. Cette souplesse, alliée à la protection renforcée du Triangle de Sécurité, constitue selon nous un outil clé pour vos clients patrimoniaux en quête de performance, diversification et sécurité juridique.

Le choix entre la France et le Luxembourg dépendra de vos besoins et de ceux de vos clients. Nous vous aidons à définir la meilleure approche en fonction de leurs objectifs de diversification, de leur situation patrimoniale internationale et de leur sensibilité à la protection de leur capital.

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